La promesse de l’aube, Romain Gary, Ed.Gallimard, 1960
Un clin d’œil à Camus...
Il y a certes des arrangements,beaucoup quand même, avec la réalité, mais écrire en travestissant ce n'est pas toujours mentir. C’est vivre, rêver par procuration. C'est tenter de guérir de ses meurtrissures. C'est embellir la vie ...
J'ai particulièrement apprécié le passage où Romain rencontre Camus chez Gallimard, alors qu'il vient d'apprendre la mort de son père dans de tragiques circonstances. Le ressenti de cette rencontre et le soutien fraternel de Camus en la circonstance, tels que racontés dans ce chapitre ne sont pas factices.
"Un journaliste libre, en 1939, ne désespère pas et lutte pour ce qu'il croit vrai comme si son action pouvait influer sur le cours des événements. Il ne publie rien qui puisse exciter à la haine ou provoquer le désespoir. Tout cela est en son pouvoir."
"J'ai grandi avec tous les hommes de mon âge aux cinq tambours de la première guerre et notre histoire depuis n'a cessé d'être meurtre, injustice ou violence"
Evoquer, Informer, Promouvoir et Faire connaitre les contributions de Camus au patrimoine local, régional, national, européen et international, ainsi qu'à la culture méditerranéenne.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.