Samedi 22 avril 2017 à 18h00, Franck Planeille est intervenu à la Fruitière à Lourmarin : "Création et engagement : Une lecture de "La Peste".
Excellente et riche conférence agrémentée d'anecdotes et de citations, suivi de 30 minutes d'entretien avec le public. Un article sera consacré à cette soirée dans l'Echo des Rencontres n°12.
Camus n’aimait pas ce livre qui pourtant est encore aujourd’hui un des plus lus. Cette désaffection venait peut-être de l’enjeu de son écriture qui condense toute l’oeuvre jusque là. Mais La Peste nous apprend aussi comment vivre par temps de catastrophe, sans rien renier de soi.
Au printemps, le petit village aux toits rouges rapprochés, entre la montagne et la mer regorgeaient de fleurs roses thé, jacinthes et bougainvillées et de bourdonnements d’insectes.
"A chaque vague une promesse, toujours la même. Que dit la vague ? Si je devais mourir, entouré de montagnes froides, ignoré du monde, renié des miens, à bout de forces enfin, la mer, au dernier moment, emplirait ma cellule, viendrait me soutenir au-dessus de moi-même et m'aider à mourir sans haine."
Albert Camus, L'Eté-La mer au plus près - Journal de bord page 886 Gallimard La pléiade 2008.
« Quand j’habitais Alger, je patientais toujours dans l’hiver parce que je savais qu’en une nuit, une seule nuit froide et pure de février, les amandiers de la vallée des Consuls se couvriraient de fleurs blanches. Je m’émerveillais de voir ensuite cette neige fragile résister à toutes les pluies et au vent de la mer »Les Amandiers – L’Eté.
Eclosion des amandiers - Photo de Michèle STUBBE-ROBINET
Evoquer, Informer, Promouvoir et Faire connaitre les contributions de Camus au patrimoine local, régional, national, européen et international, ainsi qu'à la culture méditerranéenne.
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