Publié le 15 Avril 2020

« Pour saisir, autant qu'il est possible, ce que fut l'Algérie et ce qu'elle est encore, multiple, complexe, là riante et ouverte aux vents du large, là rude et fermée sur elle-même, il faut Camus et il faut Feraoun, il faut connaître Tipasa et il faut connaître Tizi-Hibel. »

 

Dans cette première biographie étoffée, consacrée à Mouloud Feraoun, José Lenzini s’attache à retracer la vie de Mouloud Feraoun objectivement mais avec une certaine tendresse.  Il raconte aussi la vie d’une famille kabyle miséreuse, détaille les us et coutumes, les traditions de la culture kabyle dans une Algérie coloniale.

Mouloud pourra aller à l’école primaire, puis comme Camus, grâce à la bienveillance et à l’intelligence de son instituteur Monsieur Mhiss, à l’obtention d’une bourse, il poursuivra ses études à Tizi Ouzou . 

Feraoun rencontre Emmanuel Roblès à l’école normale de la Bouzarea, pour lui « une accession au paradis terrestre ». Ils seront amis indéfectibles, Robles lui dédiera Les Hauteurs de la ville.  Il sera instituteur puis directeur. Amoureux des mots, de la langue française, Il deviendra un écrivain fertile, un témoin d’une époque révolue. 

 

Plus tard, Il fera la connaissance d’Albert Camus, lui aussi « fils de pauvre ».  Au moment de la parution de ce livre, Feraoun et Camus auraient fêté leurs cent ans. Malgré leur dissension autour du devenir de l’Algérie, Mouloud Feraoun et Albert Camus restèrent amis fidèles, respectueux. L’un et l’autre étaient portés par les mêmes valeurs humaines, l’un et l’autre, malgré leur divergence, ont dénoncé les atrocités d’une guerre fratricide. En 1960, Mouloud Feraoun est inspecteur des centres sociaux, créés à l'initiative de Germaine Tillion. Il fut assassiné par un commando de l’OAS le 15 mars 1962, à quelques jours de la signature des accords d’Évian qui mettaient fin officiellement à la guerre d’Algérie.

Lecture(S)... Mouloud Feraoun, Un écrivain engagé,

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Publié le 12 Mars 2020

Alessandro Bresolin/Léopold Dipoko - Photos : Florian Bouscarle
Alessandro Bresolin/Léopold Dipoko - Photos : Florian Bouscarle
Alessandro Bresolin/Léopold Dipoko - Photos : Florian Bouscarle
Alessandro Bresolin/Léopold Dipoko - Photos : Florian Bouscarle

Alessandro Bresolin/Léopold Dipoko - Photos : Florian Bouscarle

Camus et l’Europe

 

 

Notre ami et membre du CA des Rencontres Méditerranéennes, Alessandro Bresolin a tenu un cycle de conférences sur Camus et l’Europe : l’union des différences à Nice, Marseille, Lourmarin et Avignon. Le fédéralisme est un sujet qui lui tient particulièrement à cœur.

 

En préambule, il revient sur l’intervention de Jean-Clément Martin « Révolté contre révolutionnaire. Faux débat et vraie question » lors des Journées Internationales de Lourmarin 2019, une position qu’il trouve tout à la fois provocatrice et osée : « J’estime que le questionnement de Camus sur la Révolution Française est un thème à part entière »

 

Afin de mieux comprendre la position de Camus sur l’Europe, Alessandro Bresolin commence tout d’abord par rappeler le cadre spatio-temporel de la situation du continent européen de la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours.

L’Europe se parcellise avec la multiplication des états nations du XIXe siècle jusqu’aux années 20.  Le centralisme impose une langue commune, une même culture commune, dégageant ainsi les micro-ethnies.

 

« Camus a toujours vécu dans un état de guerre »

 

Si avant la guerre, l’envie de collaborer entre les nations n’était qu’un débat d’aristo-politiciens, durant ce conflit, émerge une identité commune au sein des différents peuples. En effet, si l’on partage la même souffrance, alors il y a entité et identité communes. Pendant la seconde guerre mondiale, la souffrance de tous permet de s’unir. On observe un élan fédéraliste après la seconde guerre.  Dans Combat, il y a déjà des idées de fédéralisme en Europe.

 

Après la guerre, il faut briser l’état autoritaire grâce à une entité supérieure européenne où les états perdent de leur souveraineté, y compris la France en Algérie.  Pour Camus, une solution envisageable était de fédérer ces régions : un Commonwealth français.

 

Mais Camus, comme Ignazio Silone, est déçu après la guerre : ce sont les mêmes personnes aux institutions qui continuent à exercer.

 

L’unionisme, à contrario du fédéralisme, n’a pas pour objectif de créer une nouvelle civilisation de paix, mais une Europe vue comme une ingénierie sociale et économique, basée sur un schéma économique. Si l’économie européenne se porte bien, alors tout va bien. Camus se retire du combat.  « En 1949, Camus comprend que l’Europe qu’il souhaite, ne sera pas pour demain »

Ni Camus, ni Silone n’ont connu la décentralisation.

F.Bouscarle / © Photo FB

 

 

Alessandro Bresolin  est membre du conseil d'administration des Rencontres Méditerranéennes Albert Camus, un habitué des Journées internationales Albert Camus de Lourmarin organisées par les Rencontres Méditerranéennes Albert Camus, auxquelles il participe régulièrement comme intervenant ou auditeur.

Titulaire d’une maîtrise en Histoire contemporaine à l’Université de Bologne sur " La naissance des mouvements nationaux en Algérie 1924-1954".

Traducteur d’écrivains de langue française (Marc Bloch, Albert Cossery, Armand Guerra, Panait Istrati, Romain Rolland, Pierre Rosanvallon, Hamid Skif, Edmond et Jules de Goncourt, Paul Valéry…).

Il a également publié deux anthologies (Albert Camus, La rivolta libertaria, Eleuthera, 1998 ; Ignazio Silone, Le cose per cui mi batto, Spartaco, 2004), la traduction en italien de la conférence tenue par Camus en 1955 à Athènes sur L’avenir de la civilisation européenne ; enfin, un recueil de poèmes et trois romans.

-

Les Rencontres Méditerranéennes Albert Camus recommandent aujourd'hui la lecture de son dernier livre : Albert Camus : L’union des différences – Le legs humain et politique d’un homme en révolte préfacé par Agnès Spiquel.

Pour le commander, vous pouvez télécharger les documents joints.

En documentation jointe : la préface d'Agnès Spiquel, le flyer et bon de commande du livre et la couverture du livre.

Bonne lecture à tous !

 

PRESSE FEDERALISTE

Collection Textes fédéralistes

Albert Camus : l’union des différences

Le legs humain et politique d’un homme en révolte

d’Alessandro Bresolin

Préface d’Agnès Spiquel

Broché / 312 pages - Format : 13,5 x 18,5cm

€ 23 - ISBN : 978-2-9558710-4-1

 

Albert Camus a été l’un des auteurs parmi les plus significatifs et originaux du vingtième siècle. Célèbre surtout pour ses romans, il fut longtemps oublié en tant qu’intellectuel critique et militant sans parti. C’est seulement maintenant que sa figure est pleinement sortie du cône d’ombre où elle était reléguée, celui de la polémique avec Sartre, que les essais et les interventions politiques de Camus, lus sans les lentilles des idéologies, sont évalués pour ce qu’ils expriment réellement. Ses prises de position de gauche libertaire, dans le contexte d’une guerre froide dominée par la logique du « avec moi ou contre moi », tombèrent dans le vide, considérées comme inactuelles. Et aujourd’hui ce sont justement la cohérence et la sincérité de certaines positions, sur le franquisme, la politique soviétique et le communisme, la question algérienne, le fédéralisme européen, la nécessité d’une nouvelle politique méditerranéenne ou la citoyenneté mondiale qui nous fournissent des outils solides pour lire de façon inédite notre passé composé, interpréter et affronter notre présent.Un essai thématique, cet ouvrage, suit le fil de la pensée de Camus et non simplement la chronologie des évènements qui ont marqué sa vie courte mais combien intense.

 

Bon de commande - début de préface - couverture
Bon de commande - début de préface - couverture
Bon de commande - début de préface - couverture

Bon de commande - début de préface - couverture

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Rédigé par RMAC

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Publié le 7 Mars 2020

Pour la deuxième année consécutive, l’Association d’insertion Piaf et les Rencontres Méditerranéennes Albert Camus ont décidé d’organiser une animation autour de Camus et La Peste pour des bénéficiaires du RSA dans l’Espace Ressource Insertion de Sorgues.

Trois ateliers sont prévus, le premier s’est tenu ce 5 mars 2020 avec 6 participants :

Christian, Jean-Claude, Jean-Marc, Leo, Najema et Roselyne.

Après la présentation du livre - le contexte historique, les grands thèmes développés, les personnages - un parallèle a été fait entre cette chronique fictionnelle et le coronavirus qui sévit actuellement.  Chacun a pu s’exprimer sur cette actualité dramatique.

Certains ont choisi d’illustrer quelques passages du roman, d’autres ont préféré sélectionner des articles de presse et les comparer à des extraits du roman.

Le prochain atelier se déroulera le jeudi prochain 12 mars de 13h30 à 16h30.

Michèle R.

Photos : Michèle Robinet
Photos : Michèle Robinet
Photos : Michèle Robinet

Photos : Michèle Robinet

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Rédigé par MSR

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Publié le 5 Mars 2020

« Camus, citoyen »

 

Dans le cadre de Travaux d’intérêt général (TIG) collectif mis en place par PIAF Accueil, association d’insertion et le Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP), deux journées « Camus Citoyen » ont pu se faire grâce aux Rencontres Méditerranéennes Albert Camus. Elles s’inscrivent pleinement dans le cadre de ce dispositif dont l’un des axes majeurs est « démarche citoyenne et culture ».

Elles se sont déroulées les 18 septembre et 9 octobre 2019. Michèle Robinet et Florian Bouscarle ont coanimé ces journées en partageant leurs connaissances avec enthousiasme.

 

 

Déroulé des journées :

  • Accueil café, découverte de la belle salle des mariages de la mairie de Lourmarin, mise gracieusement à notre disposition par Monsieur Joël Raymond, maire du village.
  • Visionnage du documentaire « Vivre avec Camus » de Joël Calmettes.
  • Marche vers le château de Lourmarin
  • Pique-nique au pied du château
  • Balade culturelle et historique dans le bourg
  • Pause bilan et retour

 

 

  • Bilan de la journée 1 : 6 participants

Au premier abord, le programme de la journée n’a pas suscité un vif intérêt auprès du groupe. Une seule personne connaissait Albert Camus. Toutefois, les explications sur son séjour dans le village de Lourmarin ont eu une influence. Tout au long de la journée, les participants ont pris le temps à regarder autour d’eux et découvrir le village. Le visionnage du film ne les a pas emballés mais celui-ci a tout de même fait son effet puisque tous les participants ont parlé de différents éléments du film lors de l’après-midi bilan en présence des responsables du SPIP, le vendredi suivant.

 

Nous avons pris un temps de bilan au retour de cette journée notamment pour recueillir les ressentis des participants quant à cette journée culturelle.

Malgré une impression de non-implication, c’est à travers quelques bribes de phrases que nous avons pu créer le texte ci-dessous. Il reprend les informations qui les ont marqués tout au long de la journée. Infos qui ont été exprimées également sur le reste de la semaine du dispositif.

 

« Découverte d’une personne emblématique qui a su laisser sa trace au monde entier. Homme humaniste et humble, porteur de valeurs qui ont su enrichir chaque lecteur à travers ses écrits tels que l’Etranger, le Mythe de Sisyphe ou encore la Peste. »

 

L’aventure se poursuit dans les rues du village de Lourmarin en passant par le château, le stade de foot pour finir devant   son ancienne demeure.

Albert Camus « remonte le morale « et apparait pour certains « comme un dieu » marquant l’importance de la vie même en son absence. Une simplicité qui transpire dans notre société moderne. »

 

L’histoire d’Albert Camus a accroché chacun des participants par rapport à sa propre vie personnelle : difficultés de vie, vivre avec ses différences, passion du football… Chacun d’eux a ainsi été capable de retenir et de ressortir une partie des informations sur la vie de Camus.

 

 

 

  • Bilan de la journée 2 : 4 participants.

Pour cette deuxième session, l’intérêt des participants a été différent de la première session. Le groupe présentait des profils différents, l’ambiance également différait. Les jeunes qui ne connaissaient pas Albert Camus ont tout de même eu de l’intérêt pour le château. Ils ont regretté de ne pas pouvoir le visiter. Ils ont également marqué de l’intérêt pour le stade de foot. Cette activité sportive, importante dans la vie d’Albert Camus a stimulé la curiosité de certains participants, d’autant que certains d’entre eux, connaissaient le club du village et ont pu faire plus facilement le lien avec Camus et leur propre vie. Enfin, si le timing l’avait permis, ils auraient bien pris plaisir à taper le ballon durant la journée.

 

La visite du village les a intéressés dans une certaine mesure notamment l’histoire de la demeure d’Albert Camus et les maisons « chic ». Le château a quant à lui éveillé un autre attrait quand ont été évoqué les grandes soirées de musique électro qui attirent des milliers de personnes sur le territoire français. En effet, l’’un des participants organise des festivals électro.

 

 

Pour le plus jeune participant, cette journée a été l’occasion de sortir d’Orange, peu habitué à ce genre de visite. Il a même souligné qu’il reviendrait avec ses parents parce que c’est un « beau » village.

Enfin à vérifier, mais les évocations de l’auteur tout au long de la journée ont incité quelques-uns à lire ses œuvres.

 

 

 

Bilan de l’animateur.

La journée Camus Citoyen a un réel intérêt pour ce nouveau dispositif de TIG. Les aspects culturels et citoyens y sont abordés de manière fluide et accessible pour le public accompagné.

Elle permet de les reconnecter à la société et de leur faire prendre conscience de leurs actes. Même si l’aspect culturel peut leur faire peur, il est certain que l’exemple concret d’Albert Camus est fort.

Si de nouvelles journées se font, nous pourrions revoir le contenu de la journée et l’étayer avec de nouvelles activités. En effet, pour le public accompagné, la concentration et l’intérêt sont parfois courts. Il serait intéressant d’apporter une partie plus physique, peut-être à travers le foot et la collaboration en équipe. Pour la partie culturelle, peut-être envisager une chasse au trésor avec comme support l’histoire du village et la biographie de Camus. Nous pourrions également penser à une visite du château pour mieux mettre en exergue la partie historique.

 

Les informations apportées par Mme Robinet et M. Bouscarle ont été riches et intéressants, permettant à chaque participant de piocher les informations qui lui font écho. Il est certain que leur enthousiasme et leur énergie ont contribué au bon déroulement de ces journées et ont eu un impact dans la vie des participants.

Les informations qui ressortent globalement sont l’importance de Camus dans et pour la ville de Lourmarin, sa pensée philosophique et humaniste ainsi que son goût pour la liberté !

 

 

MERCI

 

Swann VALLOIS

Accompagnateur Socioprofessionnel-Référent RSA

© Photos S.Vallois & Participants TIG

© Photos S.Vallois & Participants TIG
© Photos S.Vallois & Participants TIG
© Photos S.Vallois & Participants TIG
© Photos S.Vallois & Participants TIG
© Photos S.Vallois & Participants TIG

© Photos S.Vallois & Participants TIG

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Rédigé par RMAC

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Publié le 27 Février 2020

« Après le vent, la terre tranquille »
« Après le vent, la terre tranquille »
« Après le vent, la terre tranquille »

 « Après le vent, la terre tranquille »

 

Lourmarin

De tes ruelles rêveuses qui se versent dans une sublimation légère

De tes terres figées avalées par le souffle de l’âme

De tes vents frais caressant les silhouettes dansantes des odeurs mêlées lavandes thym romarin

Tu portes les esprits vers une nouvelle quête existentielle…

 

En octobre, la dernière classe littéraire du lycée Vauban (lycée français du Luxembourg) a suivi

« l’ombre d’un homme qui marchait au Soleil ».

 

La visite au sein du village fût le fruit d’une volonté du professeur de philosophie. Celle-ci souhaitait partager sa passion autour de Camus et de Char pour mieux comprendre qui ils étaient et d’où ils provenaient.

 

Enchanteur, le village de Lourmarin offre aux voyageurs de merveilleux paysages habités d’un patrimoine à l’histoire riche et plaisant, passant par un château du XVème siècle, à une église catholique ou protestante.

 

Le château de Lourmarin - bâtit sur une ancienne forteresse du XIIème siècle, à l’architecture de la renaissance, restauré entre 1921 et 1923 grâce à Robert Laurent-Vibert, abrite aujourd’hui une Fondation culturelle et accueil encore les curieux.

 

Ancien village martyre, dû aux guerres de religions, il attire de nombreux écrivains, peintres et autres artistes en tout genre tant par son calme que par la beauté des rues éclairées des doux rayons chauds du Soleil. Mais entre tous, un philosophe a davantage marqué les esprits : Albert Camus.

 

Admiratif de ce paysage qui lui rappelait son Algérie chère à son cœur, Camus ne vit que deux ans à Lourmarin dans une ancienne magnanerie aménagée en maison, achetée en 1958 avec son prix Nobel et encore habitée par sa fille Catherine Camus. Et pourtant, il n’est pas disparu. Il vit encore au sein de ce petit village provençal par ses écrits laissés et les souvenirs gardés de ceux qui l’ont autrefois connu.

 

Le groupe s’était auparavant recueilli sur la tombe de Camus. Une stèle traversée d’une vie qui verse les grains fleuris de ses pensées et les chants des oiseaux qui les répètent dans un silence paisible. Les élèves ont pu penser la mort et la sentir proche d’eux. Quelques-uns, sensibles, ne sont pas restés devant. D’autres prirent la peine de repenser à la philosophie de Camus et à le remercier pour ce qu’il a pu apporter par sa pensée. Silencieux ils se tenaient là, les yeux fermés, calmes.

 

Après une visite libre dans le village puis une visite guidée, les élèves ont pu rencontrer Catherine Camus pour en apprendre un peu plus sur l’homme qu’était son père et pas juste le philosophe présenté au sein du cadre scolaire.

 

Certains ont été marqué par la forte ressemblance physique avec Albert Camus, d’autres par son caractère. Tous pratiquement, ont apprécié « son franc-parler ».  Une belle rencontre qui a marqué les esprits de ces jeunes venus dans le but de se rapprocher au plus près d’Albert Camus. Après plusieurs questions posées, madame Camus prit le temps de signer quelques livres et d’échanger avec des élèves. Rires, joies et respect étaient au rendez-vous. Un agréable moment passé. Aucun ne pourra oublier cette rencontre car tous ont été touché de pouvoir être si proche de cette femme dont ils ont entendu parler.

 

Cette journée entière a émerveillé tout le petit groupe. Chacun des élèves avait impatiemment attendu ce jour et aucun n’a été déçu. Ils y ont ressenti, dans ce petit village, une paix grandissante dans leur cœur. Des souvenirs se sont créés, favorisant ainsi leur satisfaction. Leurs connaissances ont été approfondi et heureux ils se sont rejoins pour rentrer, la tête pleine de joie et de rêves.

 

De nouvelles rencontres favorisées par le décor émerveillant de Lourmarin, une paix et une harmonie au cœur de tous ceux qui visitent cette petite ville accueillante tant par ses habitants que par la Nature qu’elle offre.

 

Village d’inspiration et de paix qui prend place dans les carnets de Camus. Voilà ce qu’est Lourmarin. Un guide de la pensée qui pour ce philosophe s’est libérée par l’écriture. Cet homme a marqué le village, il l’a fait vivre et a vécu en lui. Il y trouvait ses mots, son bonheur. Il a partagé son amour de la Nature présente au cœur de Lourmarin.

 

Que vous soyez étudiant, historien, peintre, écrivain ou tout simplement curieux, Lourmarin favorisera votre envie de découverte, de paix de retour de soi en soi.

 

 

 

Lejeune Aline, Bastin Santiago, terminale L, Lycée Vauban, Luxembourg.

 © Photos Elèves de la classe

 

 

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Publié le 1 Février 2020

Festival d'Avignon - Olivier Gazzano - PhotosGz.fr

Festival d'Avignon - Olivier Gazzano - PhotosGz.fr

Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement.

Albert Camus, L'Homme Révolté, Gallimard, 1951.

Photo : Olivier Gazzano - PhotosGz.fr

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